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Expériences criminelles

Les SS vendaient également des cobayes humains à des entreprises privées :. ces extraits de la correspondance échangée entre la firme Bayer et le commandant d’Auschwitz en fournissent une preuve :

« Nous vous serions reconnaissants, Monsieur, de bien vouloir mettre à notre disposition un certain nombre de femmes en vue d’expériences que nous avons l’intention d’effectuer avec un nouveau narcotique… »

« Nous accusons réception de votre réponse. Le prix de 200 Marks pour une femme nous paraît néanmoins exagéré. Nous n’offrons pas plus de 170 Marks par tête. Si vous êtes d’accord, nous viendrons les chercher. nous avons besoin de 150 femmes environ… »

« Nous avons reçu l’envoi de 150 femmes. Bien qu’elle soit en état de dépérissement, nous considérons qu’elle conviennent. nous vous informerons du cours des expériences…. »

« Les expériences sont faites. Toutes les personnes sont mortes. Nous nous adresserons prochainement à vous pour un nouvel envoi.»

(archives du procès de Nuremberg: NO 71 84)

« Il est notoire que dans chaque camp de concentration étaient systématiquement organisées, sous la direction des maîtres de la médecine hitlérienne, des expériences criminelles où le rôle de cobaye était tenu, à leur insu, par des centaines de détenus. Ces recherches étaient spécialisées suivant les camps. A Neuengamme, il s’agissait de la tuberculose pulmonaire. Elles étaient dirigées par le docteur Heissmeyer, qui habitait Berlin, mais venait au camp une fois par semaine pour voir où en étaient ses expériences. A l’occasion, il faisait pendre en secret au bunker une de ses victimes humaines pour en prélever les organes, comme un biologiste peut, au bout d’une expérience, sacrifier un cobaye aux fins d’examen.

Heisssmeyer avait donc à sa disposition, sur place, toute une équipe de collaborateurs choisis parmi les détenus. Ceux-ci n’avaient pu, sous peine de mort, se dérober à cette désignation. Tels étaient Florence et Quenouille. Tous deux étaient donc au courant de bien des choses et ils m’en firent part. S’ils m’ont choisi comme confident c’est que les secrets dont ils étaient porteurs étaient trop graves pour qu’ils puissent garder le moindre espoir de se tirer vivants de cette aventure (*). Ils voulaient du moins que quelqu’un pût témoigner(**) de la culpabilité réelle des dirigeants nazis. »

(*) Les docteurs Florence et Quenouille furent pendus, dans la nuit du 19 eu 20 avril 1945, en même temps que 20 enfants juifs qui avaient servi de cobayes et dont ils avaient la charge.

(**) Marcel Prenant, professeur à la Sorbonne a été appelé à témoigner lors du procès qui s’est tenu au Curio-Haus, à Hambourg, en mars 1946.

 

Chirurgien improvisé

« L’infirmerie n’était qu’un rouage de cette énorme machine à broyer les hommes. Ainsi le premier chirurgien était un allemand parmi les plus anciens du camp. A son arrivée à Neuengamme il était chauffeur de taxi, et n’avait jamais touché un bistouri, ni fait aucune étude médicale. Il n’empêche que le commandement SS l’improvisa un beau jour chirurgien. Nul ne pourrait dire combien il a tué de patients au cours de ses premières expériences. »

Marcel PRENANT, Toute une vie à gauche, ENCRE, Paris, 1980.

Un des crimes les plus  odieux commis par les SS fut l’utilisation des Déportés comme cobayes pour des expériences pseudo- médicales. Dans la plupart des camps, des blocks dit de  «cobayes » étaient spécialement aménagés à cet effet.

Ces expériences étaient pratiquées sous la direction de l’Institut d’Hygiène des Waffen ,SS par des médecins nazis, avec la collaboration de la section de chimie pharmaceutique de l’ I.G. Farben, des usines Behring et d’autres firmes.

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