« Mémoires Vivantes en Région »
vous informent des actions, des commémorations, des événements organisés dans différents départements.
Bonne lecture.
Loches (Indre-et-Loire) : une stèle est inaugurée Juillet 2024
Après de longues années de débat, une stèle a été inaugurée pour ne jamais oublier ce funeste 27 juillet 1944 ainsi qu’une rue des Déportés.
Samedi 27 juillet 2024, en fin d’après-midi, la rue des Jeux à Loches était trop étroite pour accueillir plus d’une centaine de personnes venue assister à la cérémonie dont de nombreux descendants
Un piquet de gendarmes de la compagnie de Loches était présent pour honorer la mémoire de la trentaine de gendarmes et policiers déportés. Deux descendants ont déposé une gerbe au nom de l’Amicale.
Le 27 juillet 1944, à 6 h du matin, les membres de la Gestapo et des miliciens venus de Tours lancent un gigantesque coup de filet. Plus de 200 personnes sont regroupées dans la cour de l’école des filles (qui deviendra plus tard, l’école élémentaire Alfred-de-Vigny), dans le centre-ville de Loches. Leur interrogatoire dure une bonne partie de la journée. Au soir, cinquante-huit hommes et six femmes ne sont pas relâchés. Après un court séjour à la prison de Tours, ils et elles sont déportés vers les camps de Neuengamme et Ravensbrück. Les trois-quarts n’en reviendront pas.
Murat (Cantal) Commémoration Juin 2024
Les samedi 15 juin et dimanche 16 juin 2024 le 80ème anniversaire des journées des 12 et 24 juin 1944 a été commémoré, en présence d’une importante délégation allemande, parmi laquelle, Madame Katharina Weber-Brabant, veuve de Christian Weber et marraine du projet d’échange scolaire Murat-Brême, Madame Antje Grotheer, qui a succédé à Christian Weber au parlement de Brême, et le Professeur et Docteur Oliver Von Wrochen, directeur du mémorial de Neuengamme et de la fondation des mémoriaux et lieux didactiques à Hambourg en mémoire des victimes des crimes nazis. Jean Curial, membre du conseil d’administration de l’Amicale de Neuengamme, a assisté aux cérémonies des deux journées.
La toute nouvelle place de l’Hôtel-de-Ville a été inaugurée autour d’un magnolia, arbre de Brême, planté par le parlement de Brême, et une plaque à été dévoilée en hommage à Jean et Roger Cassagne et Christian Weber, « artisans de la réconciliation ».
« C’est sur cette place que le 12 juin 1944 fut abattu par la Résistance un capitaine SS qui avait la haute main sur la police allemande de tout le Massif central. En représailles, le 24 juin, 103 hommes ont été arrêtés et déportés. 75 de ces Muratais périront en Allemagne, 39 d’entre eux dans les camps situés autour de la ville de Brême.
Jean et Roger Cassagne avaient 15 et 6 ans quand leur père est mort en déportation. Ils ont oeuvré toute leur vie, pour perpétuer le souvenir de ce drame collectif, puis pour apporter leur caution morale à un rapprochement avec l’Allemagne.
Cette réconciliation a rééllement pris corps en 2014 par la première présence aux cérémonies commémoratives d’une délégation allemande menée par le président du Parlement de Brême, M. Christian Weber, dont l’allocution reste dans toutes les mémoires.
Cet arbre a été planté par le Parlement de Brême en 2024 en hommage à Jean et Roger Cassagne et à Christian Weber qui furent les artisans de cette réconciliation. »
Saint-André-le-Gaz (Isère) Exposition Juillet 2024
Il y a 80 ans se déroulaient la rafle et le massacre du 8 juillet 1944 à St André-le-Gaz (Isère)
Saint-André-le-Gaz, bourgade située dans le Nord du département de l’Isère, est connue notamment pour être le lieu où la voie ferrée reliée à Lyon se divise en deux voies menant respectivement à Grenoble et à Chambéry.
Les voyageurs de passage dans cette localité ignorent tout, pour la plupart, de la tragédie qui s’y est déroulée le 8 juillet 1944.
Ce jour-là, en représailles à des actes de résistance accomplis la veille par des maquisards dans la gare SNCF et à proximité, les occupants nazis et les miliciens français à leur service ont fusillé 13 personnes, en majorité étrangères à ces actions. Dans les jours suivants, 16 autres personnes, dont deux seulement sont revenues vivantes après la guerre, ont été emprisonnées à Montluc puis déportées à Neuengamme et à Ravensbrück. Afin que ces victimes ne soient pas oubliées, notre ami adhérent de l’Amicale Frédéric Béjuis a pris l’initiative de l’exposition dont il rend compte ici. Parfaitement conçue et organisée avec le concours de la municipalité et des familles concernées, cette belle exposition, en retraçant le parcours des victimes, leur a rendu un magnifique hommage et a apporté une contribution précieuse à la mémoire de la Résistance et de la déportation dans sa commune et sa région. Jean-Michel Gaussot
Le 7 juillet 1944, le maquis investissait la gare de Saint André le Gaz (Isère), bloquait un train allemand de marchandises contenant farine et tabac, en faisant dérailler une locomotive et quelques wagons sur la voie de Chambéry.
Les maquisards repartaient avec un camion chargé de ces denrées, non sans avoir distribué la farine aux boulangeries du village, et invité la population à se servir du restant.
Le lendemain 8 juillet, les troupes allemandes, au moins 300 soldats, accompagnées de la milice, envahissaient le village et commençaient les représailles. Le bilan sera très lourd :
– 10 personnes dont 8 cheminots et 2 boulangers seront fusillés aux abords de la gare,
– 3 personnes abattues dans le village,
– 16 personnes, dont 14 recensées à ce jour, emmenées à Lyon, au fort de Montluc, pour partir en déportation en Allemagne, la majorité étant internée au camp de Neuengamme.
Seules 3 personnes, dont les deux femmes du groupe, en reviendront.
Pour honorer le 80e anniversaire de cette tragédie, les familles des victimes ont proposé à la municipalité un projet d’exposition, comportant 25 panneaux retraçant essentiellement la vie personnelle et professionnelle de chacune des victimes, ainsi que leur tragique fin de vie.
Cette exposition, qui a reçu le soutien logistique et financier de la municipalité, et le Label Mission Libération de l’État, s’est tenue du 7 au 14 juillet 2024, et a reçu la visite de près de 600 personnes dont les enfants des écoles pour lesquels une journée spéciale avait été organisée dès le 2 juillet.
Jean Michel Gaussot, secrétaire général de l’Amicale de Neuengamme, a honoré de sa présence le travail d’une douzaine de bénévoles et d’élus locaux.
Le but de cette exposition, qui était d’entretenir le souvenir de cette tragédie et de ces victimes, semble être atteint, mais ce résultat doit perdurer en permettant à ces 25 panneaux de voyager dans la région et d’être présentés dans les écoles, musées ou tout lieu qui le souhaiterait. Frédéric Béjuis
Caen (Calvados) Septembre 2024 Monsieur Bernard DUVAL -déporté-
Le lundi 23 septembre 2024, se sont déroulées en l’église Saint-Gerbold de Venoix à Caen, les obsèques de Bernard Duval.
La nef était pleine. Jeannine, la veuve de Bernard Duval, était entourée par ses deux fils, Thierry et Gilles, accompagnés de leurs épouses, et ceux des membres de la famille qui avaient pu faire le déplacement (certains depuis la Nouvelle-Calédonie). Des membres d’associations locales étaient là, ainsi que les amies et amis. Arnaud Boulligny représentait la FMD du Calvados.
Plusieurs autorités assistaient à la cérémonie :
- Stéphane Bredin – préfet du Calvados, Aristide Olivier – maire de Caen,
- Joël Bruneau – député du Calvados (ancien maire de Caen), Philippe Duron – ancien maire de Caen,
- Arthur Delaporte – député du Calvados, Sonia de La Prôvoté et Corinne Féret – sénatrices du Calvados, Patrick Nicolle – adjoint en charge de la culture et du patrimoine à la ville de Caen,
- Morgan Taillebosq – élu à la Ville de Caen (en charge de la mémoire),
- Thomas Pouty – directeur de l’ONaCVG du Calvados,
- Jean-Marie Landais – directeur du centre pénitentiaire Caen-Ifs .
De très nombreuses compositions florales et gerbes (dont celle de l’Amicale de Neuengamme) témoignaient de liens amicaux et associatifs avec le défunt. 26 porte-drapeaux ont honoré Bernard Duval. L’Amicale était représentée par Christine Rault, membre du conseil d’administration, qui portait le drapeau de l’Amicale de Neuengamme section du Morbihan.
Après les interventions de l’un des fils et de l’une des petites filles de Bernard Duval, l’oraison funèbre a été prononcée par Franck Leconte, ancien directeur de l’ONaCVG du Calvados, (actuellement chef du Département reconnaissance et réparation de la Direction générale de l’OnaCVG).
Les différentes allocutions ont permis de mettre en avant les multiples facettes de Bernard Duval.
Menuisier de formation, il réussit un beau parcours professionnel après son retour de l’enfer, fruit d’une grande pugnacité (5 années de cours du soir après les journées de travail, étude de l’anglais en autodidacte pour intégrer une société américaine, etc.), sans négliger sa vie familiale.
Celui qui a témoigné avec énergie, depuis les années 1980 et quasiment jusqu’à son dernier souffle, répétait inlassablement que, paradoxalement, l’internement à Compiègne et la déportation lui ont sauvé la vie, car sinon il aurait subi le même sort que ceux qui étaient restés dans la prison de Caen… et dont on n’a jamais retrouvé les corps après leur assassinat par les nazis.
Le 5 juin 2024, Bernard Duval avait déposé une gerbe de fleurs en l’honneur des fusillés de la prison de Caen, aux côtés du président de la République, Emmanuel Macron.
Les deux Bernard (Boulot et Duval), liés par une amitié remontant à leur enfance, avaient exprimé chacun leurs rêves au moment de leur libération à Falkensee: pour l’un, ce serait posséder une jeep, pour l’autre, un avion. Bernard Boulot s’est acheté une jeep, qu’il a toujours bien entretenue, et Bernard Duval est passé des maquettes d’avion en bois à la construction d’un ULM qu’il a piloté de nombreuses années. Au moment de son inhumation dans le petit cimetière de Venoix, un avion est passé dans le ciel…
Au cours du premier semestre 2024, Bernard Duval a témoigné dans le cadre de l’ancienne maison d’arrêt de Caen où il avait été détenu . Tout d’abord, dans le documentaire de France 3 consacré aux fusillés de la prison de Caen (les 7 dernières minutes)
https://www.france.tv/france-3/normandie/les-jeudis-de-l-histoire/6109115-prison-de-caen.html
Ensuite, il a été longuement interviewé dans la vidéo de Nota Bene, visible sur la chaîne YouTube secondaire du youtuber Nota Bonus. Il s’agit d’une commande des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Calvados https://youtu.be/RK7HlG7o_hY?feature=shared
Quimper Inhumation des cendres de Madame Janine Grassin Septembre 2023
Janine GRASSIN, notre ancienne présidente, est décédée le 17 décembre 2023 à Quimper et ses obsèques se sont tenues dans l’intimité, une semaine plus tard (NOJ n° 261). Son mari et ses enfants ont tenu à réunir les amis de Janine et ceux qui lui étaient chers pour l’inhumation de ses cendres.
Pascal Hugonnet, son épouse Marie-Claudette, ainsi que Jean-Michel Clère se sont retrouvés à la petite église de Kerfeunteun, à Quimper, le 6 juillet pour cette cérémonie d’inhumation où ils représentaient notre amicale. Ils y ont d’ailleurs retrouvé Dominique Fertil, la fille de Pierre Fertil ancien déporté, dont les dessins sur la déportation sont bien connus et seront publiés très prochainement. La cérémonie, intime, d’une grande sobriété a précédé l’inhumation des cendres dans le cimetière contigu.
L’église de la Trinité de Kerfeunteun doit son nom à la fontaine miraculeuse située dans le cimetière qui a dû servir de baptistère, tôt après l’arrivée de Saint Corentin dans la région de Quimper. Cette église dispose d’une nef et d’un calvaire, en granit de kersanton, datés du XVIème siècle. Il a ceci d’original, qu’il est surmonté non pas de l’image du Christ en croix, mais d’un groupe représentant la Sainte Trinité, avec le Père, soutenant son Fils en croix.
Janine, repose ainsi en paix dans ce pays qui lui était si cher. Jean-Michel Clère & Pascal Hugonnet
Exposition exceptionnelle « STOLEN MEMORY » jusqu’au 22 septembre 2024, à la mairie de BESSAN (34)
Après Paris, Bruxelles, Cracovie, Francfort, l’exposition « Stolen Memory » s’arrête à Bessan (34)
Produite par les Archives d’Arolsen …….Exposition exceptionnelle Stolen Memory
La rafle et le massacre du 8 juillet 1944 à St André le Gaz (38)
Le 7 juillet 1944, le maquis investissait la gare de Saint André le Gaz (Isère), bloquait un train allemand de marchandises contenant farine et tabac, en faisant dérailler une locomotive et quelques wagons sur la voie de Chambéry….. La rafle et le massacre du 8 Juillet 1944 à Saint André le Gaz
Cérémonie en la mémoire de Monsieur André COQUET, déporté à Neuengamme, Kommando Husum Schwesing
Inauguration PLAQUE COMMEMORATIVE à Plogoff (Finistère) le 18 novembre 2022
Discours de Monsieur Pascal HUGONNET Plogoff discours
Evènement 15 AOUT 2022 : Cérémonie du Débarquement en Provence
lieu : CAP D’AGDE
« La Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Mme Patricia MIRALLES a répondu à nos questions lors des Commémorations du Débarquement en Provence le Lundi 15 août 2022 au Cap d’Agde.
La cérémonie du débarquement de Provence s’est déroulée sur le site de la stèle de la grande-conque au Cap d’Agde en présence de Gilles d’ETTORE Maire d’Agde de la Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, Patricia MIRALLES, d’Aurélien LOPEZ-LIGUORI député de l’ Hérault , de Henri CABANEL, Sénateur de l’ Hérault, de Hugues MOUTOUH préfet de l’ Hérault, d »Annabelle CHALLIES commissaire de Police de la CSP d’AGDE, de Sébastien FREY, conseiller départemental et de nombreux élus, militaires et représentants d’associations patriotiques.
La Cérémonie du débarquement de Provence fut suivie de plusieurs dépôts de gerbe du Ministre des armées et des autorités locales.
Sur le promontoire de la Grande conque, en collaboration avec l’association Agde Escouade, fut proposée une reconstitution des armes de 39-45, une présentation de véhicules de la Seconde Guerre Mondiale (de type Jeep Dodge) et une reconstitution d’un campement allemand et américain ».
La Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Mme Patricia MIRALLES
Madame Monique FOY, porte-drapeau de la FNDIRP
EVENEMENTS AVRIL 2022 : Commémorations de la libération des camps de la mort
REGIONS – BOURGOGNE FRANCHE COMTE – OCCITANIE – PACA
BOURGOGNE – FRANCHE COMTE – Lons-le Saunier
Pour le 77ème anniversaire de la libération des camps de la mort, le Jura honore ses déportés.
Journée souvenir Lons 2022
Le samedi 23 avril 2022 à 20h45 au monument départemental de la déportation, une cérémonie scénographiée a rendu hommage aux 1231 déportés jurassiens.
Pascal Hugonnet, fils de déporté, cheville ouvrière de cet hommage, président de la FNDIRP et de l’Amicale de Neuengamme du Jura cite :
» Dans une période pleine d’incertitute au niveau mondial, face aux résurgences du racisme, de l’antisémitisme, du négationnisme et du rejet de l’autre, l’hommage aux déportés et aux victimes de génécides ou de la répression prend encore tout son sens « .
La presse en parle :
La FNDIRP du Jura, l’Amicale Régionale de Neuengamme, ont initié une cérémonie scénographique dans le cadre de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation. Cette cérémonie (qui aurait dû avoir lieu en 2020 mais a été reportée par deux fois pour cause de Covid) s’est tenue le samedi 23 avril, à partir de 20 h 45, au monument départemental de la déportation de Lons, à l’occasion du 77e anniversaire de la Libération des camps de la mort et pour honorer les 1 231 déportés du Jura dont 671 ne sont pas rentrés.
Cette cérémonie a reçu le soutien de l’Etat, de la Préfecture du Jura, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de nombreuses collectivités territoriales ainsi que nombre d’établissements scolaires du département du Jura, autour de professeurs et élèves, engagés pour une mission d’intérêt historique, pédagogique.
Les élèves ont travaillé les séquences mémorielles des périodes successives 1939-1945 : successivement la déclaration de la guerre, l’armistice, le 18 juin 40, les passeurs, la Résistance, les rafles dans le Jura, le départ pour les camps, l’arrivée au camp, la vie dans les camps, la Libération, le retour des déportés, se reconstruire, se souvenir, prévenir. Le choix s’est porté sur les élèves de collèges et de lycées qui seront (on peut l’espérer) les futurs ambassadeurs de mémoire.
Faire la cérémonie de nuit avait été un choix pour immortaliser la misère concentrationnaire et celle-ci a été renforcée par l’atmosphère pluvieuse qui régnait ce soir-là. Près de 500 citoyens jurassiens étaient présents à proximité du Préfet et des autorités.
« Bruits retentissant dans la nuit silencieuse, noire et humide ; les aboiements de chiens, les roues d’un convoi, les freins, puis la mise en lumière du wagon (réalisation d’élèves du lycée professionnel le Corbusier) mais encore des poteaux entourés de barbelés surmontés d’images concentrationnaires scannées sur bois (par des élèves des Arts du Bois de Moirans), tout cela avec des percussions savamment orchestrées par l’Harmonie Municipale, mais également le groupe de cornemuses Highland Pipes qui a créé la surprise par son arrivée en jouant la Marche du Soldat.
Une communion silencieuse du public, un public ému par les images, stoïque sous les averses, réceptif à l’expression de la misère concentrationnaire, de ceux qui ont inlassablement proclamé « Plus jamais ça ». La scénographie clôturée par un poignant « Nuit et Brouillard » où les drapeaux rejoignirent l’allée centrale du monument[1]. »
La cérémonie protocolaire a débuté ensuite. Pascal Hugonnet, Président Départemental FNDIRP du Jura et de l’Amicale Régionale de Neuengamme, a commencé en lisant le poème « Le Chemin du Calvaire » de Daniel Etoc avant le message des Associations de déportés ; ensuite il y a eu les dépôts de gerbes, la sonnerie aux Morts, la minute de silence, la Marseillaise, le salut des autorités aux vingt-cinq porte-drapeaux et enfin l’interprétation d’Amazing Grace par le groupe Highland Pipes.
[1] Extraits du texte de remerciements aux associations de Pascal Hugonnet – Photos copyright P. Hugonnet
OCCITANIE Agde et Bessan
Cérémonie de la Journée de la Déportation à Bessan et à Agde (34) le samedi 23 avril 2022
Fille et Fils de résistants déportés, Dominique Coll, père déporté à Dachau et Auschwitz et Monique Foy, père déporté au camp de concentration de Neuengamme ont organisé pour la deuxième année consécutive, une nouvelle exposition à la mairie de Bessan dans l’Hérault, du 11 avril au 23 avril 2022.
Cette année le thème de l’exposition concernait le camp de concentration de Natzweiler- Struthof –KL-NA 1941/1945.
Ils ont proposé une projection d’un film du camp de Dachau, ont dirigé la visite et répondu aux diverses questions durant cette exposition. La bibliothèque de Bessan a offert un goûter littéraire à la fin de cette manifestation. Qu’elle en soit remerciée.
Des adolescents du Conseil participatif et des jeunes collégiens de Bessan sont venus les rencontrer et échanger. Ce travail de mémoire et la transmission aux futures générations ont été un point central de leur exposition.
Une visite commentée (gratuite) a été proposée : le BUNKER 638 à la Tamarissière /Agde. Le succès a été au rendez-vous au vu du nombre de personnes présentes.
Nous avons clôturé cette exposition samedi 23 avril après la cérémonie de commémoration des déportés, résistants et héros à Bessan à 17 heures au Monument du Souvenir.
Pour échanger et partager, la mairie de Bessan a organisé un apéritif en présence de Monsieur le Maire Stéphane PEPIN-BONET. Qu’il en soit ici remercié.
Région PACA Ville de Grasse
Comme en de nombreuses villes, les cérémonies marquant la journée de la déportation ont été avancées au vendredi 22 avril.
Nous étions trois représentants pour déposer la gerbe de la FNDIRP, dont deux de l’Amicale de Neuengamme : Pierrette Valliccioni (veuve de Pascal) et moi-même. Nous étions accompagnées du petit-neveu de Simone Grzybowski, ancienne déportée à Auschwitz, Bergen-Belsen, Raguhn (Kommando de Buchenwald) et Terezin, toujours vivante et lucide mais ne pouvant être présente physiquement.
La cérémonie devant le monument dédié aux « Héros et Martyrs de la Résistance et de la Déportation », a débuté par la lecture du message commun des Associations de mémoire. Avant cette lecture, profitant du micro, je me suis permis d’ajouter quelques mots à titre personnel :
Les associations d’anciens déportés, que nous représentons aujourd’hui, participent activement aux commémorations de la journée de la Déportation. Ces cérémonies ne sont pas pour nous le simple accomplissement d’un « devoir », ritualisé une fois par an, d’où nous repartirions la conscience apaisée.
Les commémorations sont des moments de partage d’une mémoire collective, qui sont nécessaires, mais pas suffisants. Tout particulièrement en cette période inquiétante, tant au niveau national qu’international, d’autres devoirs s’imposent à nous : le devoir de porter un regard lucide sur le passé, de l’analyser, et d’en tirer les leçons afin d’agir dans le présent pour préserver l’avenir. Notre travail consiste à conserver la mémoire des témoins, hélas de moins en moins nombreux, à la faire revivre et à la transmettre aux plus jeunes générations. Pour cela, un travail coopératif avec les enseignants est indispensable. C’est ce que faisaient, avec les professeurs de collège et de lycée, nos amis Pascal Valliccioni, décédé il y a trois ans, et Simone Grzybowski qui, pour des raisons de santé, ne peut être présente aujourd’hui. Nous pensons à eux et les remercions du travail pédagogique effectué avec courage et conviction ; leur action doit rester une référence pour les générations suivantes. Y. Cossu
Le Chant des marais et le Chant des partisans ont ensuite précédé les dépôts de gerbes, puis le discours du maire de Grasse.
- légende photo: « Pierrette Valliccioni et Yvonne Cossu viennent de déposer la gerbe de la FNDIRP »© L. Mayaffre
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Ci-dessous les évènements passés dans les régions
EN MEMOIRE DE LA DEPORTATION
Exposition à BESSAN (34550) dans le département de l’Hérault –
Mairie de Bessan – place de la Mairie – 34550 Bessan
Depuis le 12 avril et jusqu’à la fin du mois, la mairie propose, en lien avec les fils et filles de Déportés, une superbe exposition intitulée
« Liberté – En souvenir de la déportation ».
Elle est visible, en accès libre et en respect des règles sanitaires, du lundi au vendredi, de 8 h30 à 12 h et de 15 h à 18 h en l’hôtel de ville.
Les représentants des Déportés assurent un présentiel tous les après-midis de 15 h à 17h 30.
Extraits de quelques panneaux de l’exposition du 12 au 15 avril 2021
CRMD-FMD
MEMOIRE EN AUVERGNE ET RHONE-ALPES