Légion d’honneur
A la fois le plus prestigieux et le plus ancien en vigueur, l’ordre national de la Légion d’honneur fut créé, en mai 1802, par le premier consul, Napoléon Bonaparte, afin de distinguer les meilleurs citoyens de la Nation et les rassembler autour des valeurs de la République. Voulant, selon ses propres mots, décorer « ses soldats et ses savants », autrement dit récompenser le mérite civil comme la bravoure militaire, Napoléon Bonaparte affirme clairement le caractère civil et militaire de la Légion d’honneur, y voyant un ferment de l’unité nationale. Le premier Grand chancelier qu’il nomma fut le naturaliste Etienne de Lacépède. La Légion d’honneur a survécu aux changements de régimes et s’est adaptée aux mutations de la société, forgée par les soubresauts de l’histoire.
A ce jour, elle est une reconnaissance que manifeste notre République à des personnes distinguées pour leurs mérites éminents, acquis au service de la Nation, c’est-à-dire leur œuvre pour le bien commun du pays dans tous les secteurs d’activité. La Légion d’honneur, c’est la plus haute distinction qui puisse être décernée à un homme ou à une femme. Les décorés sont collectivement soumis à un ordre avec son éthique, ses devoirs, dont le premier est d’ailleurs de continuer à servir et une nécessaire solidarité entre ses membres.
Par le décret du 15 avril 2016, plusieurs déportés ont été nommés au journal officiel n° 0091 paru le 17 du même mois. A partir de cette date et durant les semaines à venir, chacun d’entre eux se fera remettre, de façon officielle, la décoration, unique moyen d’être Légionnaire.
L’Amicale de Neuengamme se glorifie d’avoir parmi ses membres ces valeureux décorés. Elle leur exprime sa considération, sa reconnaissance et même son affection, pour leur action et aussi pour leur remarquable personnalité.
L’Amicale s’associe aussi aux déportés, aux familles de déportés qui n’ont pas eu le privilège de recevoir la Légion d’honneur mais dont nous reconnaissons tous la valeur.